Complainte estivale
Quand enfin finit le temps des lourdes averses
des vents froids glaçant mon âme jusqu'au trefonds
quand les lourds nuages, monstrueuses prophetesses
s'en vont enfin, delivrance de l'horizon
Quand s'annonce le retour de l'astre de feu
que le pavé semble embrasser pour ses lumieres
quand les femmes sont belles et les hommes sont heureux
mon âme demeure captive de son enfer
car meme les doux rayons de l'astre divin
qui plonge la ville dans une candeur nouvelle
ne sauraient me tirer de mon chagrin
de mon ennui sale profond et immortel
mon coeur qui ne connait ni printemps ni été
a jamais de l'hiver restera prisonnier
Spleen-et-Ideal
Spleen... Spleen... Spleen... Ideal ?
Mercredi 25 février 2009 à 12:05
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