Spleen-et-Ideal

Spleen... Spleen... Spleen... Ideal ?

Jeudi 12 mars 2009 à 20:03

Pour mes frères

Pour mes freres, par mes freres
ceux pour qui je creverais
ensemble meme dans la galere
au prix de mon sang jles défendrais

Pour mes freres, par mes freres
au nom de notre fraternité
a ceux la je dedie cet air
et que vive notre amitié

Pour mes freres, par mes freres
mes camarades de la rue
tous ensemble unitaire
avec vous rien n'est perdu

Pour mes freres, par mes freres
encore un soir au bar
a la main une biere
vol de nuit a la gare

Pour mes freres, par mes freres
ceux qui seront toujours là
une confiance dure comme fer
ensemble rien n'nous arretera

Mercredi 25 février 2009 à 12:05

Complainte estivale

Quand enfin finit le temps des lourdes averses
des vents froids glaçant mon âme jusqu'au trefonds
quand les lourds nuages, monstrueuses prophetesses
s'en vont enfin, delivrance de l'horizon

Quand s'annonce le retour de l'astre de feu
que le pavé semble embrasser pour ses lumieres
quand les femmes sont belles et les hommes sont heureux
mon âme demeure captive de son enfer

car meme les doux rayons de l'astre divin
qui plonge la ville dans une candeur nouvelle
ne sauraient me tirer de mon chagrin

de mon ennui sale profond et immortel
mon coeur qui ne connait ni printemps ni été
a jamais de l'hiver restera prisonnier

Samedi 31 janvier 2009 à 19:11

To Mary

Mary, toi tendre et douce
or dans mes miseres
a la vie comme source
lumiere dans les tenebres

sentiment d'inconscience
aux douceurs parfumées
une nouvelle obediance
des plaisirs dillatés

sur un lit embrumé
de desirs interdits
mon esprit envolé
un lointain paradis

si le roi ne t'aime pas
Mary c'est parceque
son esprit est trop bas
son or lui bouche les yeux

pour moi, Mary tu es
un nouveau soleil vert
le plaisir en fumée
amour mêlé a terre

pyramide dans ma tête
nouvelle mythologie
solitaire Cosette
meandres de l'esprit

quand tout devient simple
miracles en fusion
qu'importe ce qu'il advient
nocives oraisons

seul et unique amour
malsain, amer, profond
devore sombre vautour
mon âme jusqu'aux tréfonds

avec Toi je m'endors
doux songes névrotiques
sommeil pavé d'or
paradis heretiques

Jeudi 29 janvier 2009 à 21:46

Dans les rue passent les hommes et les femmes. Regarde les passer, préssé, oppréssés. Regarde le, costume et malette aller ou revenir du boulot, bourgeois paisible, casé avec femmes et enfant. Sa vie ne sera plus qu'une ligne doite, plate et morne. Sa vie il ne la regarde pas, pas plus qu'il ne regarde cette rue et ses passants. Seuls comptent ses petits problemes, ses impots, sa bagnole, son train train. Il ne regarde personne et personne ne le regarde. C'es un fantome, inconsistant, translucide et inutile.
Dans cette rue il a ce vieux poivrot, lui non plus ne voit pas. Ses yeux sont tombés au fond d'un flacon depuis longtemps deja. Il attend la mort, mais meme elle la fuit. Il n'a plus rien a esperer. Il essaye de voyager dans une bouteille mais son retour n'est que plus dur. Il deambule du matin au soir dans cette rue. Il est seul et triste. Mais personne n'y prete attention.
Dans un coin sous un porche, dort un vieux clochard, ivre mort. Cette rue est sa seule famille. Il mendie quelque pieces mais sans espoir. Le bourgeois passe pres de lui sans meme baisser les yeux. Comme le vieux poivrot il n'a pour seule amie qu'une bouteille. Cette bouteille est une navire, elle le porte, l'espace de quelques heures vers des rivages moins gris. Les gens ne veulent pas le voir, par peur d'etre touchés, contaminés par sa decrepitude. Ils veulent mettre le plus dee distance entre cet homme et eux, ils ne voient plus l'etre humain mais que le dechet. Quand celui ci leur quemande une piece, ils detournent les yeux et pressent le pas. A defaut d'un euro, un sourire lui aurait suffit.
Mais sur ce trottoir il y a aussi ce gamin qui courtt en riant. La joie luit dans ses yeux. Son rire illumine la rue plus surement que le soleil rougeoyant de cette fin d'apres midi. Il regarde le clochard, et lui sourit, d'un sourire vrai, sincere, sans arrieres pensées. Mais sa mere lui prend la main et l'entraine en lui defendant de s'approcher encore de ce genre de personnes.
Dans cette rue il y a moi, je contemplela vie de ma cité qui malgré tout n'est pas si grise. Dans la lueur du soleil couchant {je pense a toi, a notre amour qui serait si merveilleux. Qui durerait la vie entiere. Et je nous imagine, tous les deux, dans une rue semblable a celle ci dans quelques années. Comment seront nous ? Qui serons nous ?} Peu importe, seul compte le l'instant present, il faut le savourer comme on savoure une bouffée d'air frais, sans penser au lendemain.


Fin alternative (entre les {}) :
...j'imagine le futur, dans un, 5 ans, 10 ans, qui serai je ? Ou serai je ? Surement serai je encore assi dans une rue comme celle là et je repenserai a toi, a notre amour oublié depuis si longtemps deja.

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