Les Horreurs
Dans un monde hurlant
horribles mugissements
effrayants de tristesse
ici point de tendresse
massacres a la chaine
brutalité et haine
larmes sueur et sang
brulot incandescent
vile lâcheté
gratuite méchanceté
banal fait divers
il a tué son père
folie assassine
folie ! folie ! Mesrine !
comme un instinct de mort
élevage de porcs
amour traumatisé
princesse putréfiée
bouffée par les vers
marche en solitaire
jeune rose déjà fanée
visage tuméfié
jardin de pourritures
piteuse déconfiture
agitation formol
dans les grandes métropoles
hommes au regard vide
rois de ce monde en ruine
Babylone en flamme
bientôt la folie gagne
la tour de Babel crie
méandres de l'esprit
embrumé de fumées
drogues illégalisées
Marie jeanne palace
l'émeute est sur la place
inconscience morale
chrétienneté sexe oral
principes a la con
immorale religion
il n'y a plus de contrôle
le feu est sur les pôles
apocalypse néant
et je ris a pleines dents
(Texte inspiré par Noir les horreurs des Béruriers Noirs)
Spleen-et-Ideal
Spleen... Spleen... Spleen... Ideal ?
Jeudi 29 janvier 2009 à 21:13
Jeudi 29 janvier 2009 à 21:09
Oubli
J'aimerais parfois tout oublier
oublier la vie, les tristesses
oublier ces lendemains glacés
oublier les tristes princesses
Oublier les amours déçus
souvenirs aigres, présent amer
les larmes froides, malheur de rue
âme vagabonde clouée a terre
Oublier toutes ces forets d'ombres
boueux rivages, glauques marécages
aveuglé par ces espoirs sombres
destin perdu, la vie comme cage
Oublier ce dégout permanent
le Noir, l'Horreur, l'amour, la Haine
éternel recommencement
sentiments sales, envies malsaines
Oublier cette mélancolie
temps révolus, moments heureux
amour passé, malaise chaque nuit
présent si pauvre, passé pompeux
Alors je plonge dans le Plaisir
simple, instantané, mortel
point de subtil, je ne veux que rire
je troque mes chaines contre des ailes
Sans 1 000 plaisirs pour moi la vie
est 100 fois pire que la mort
je veux assouvir mes envies
que l'Enfer soit pavé d'or
Alors j'appelle a moi tous les sains
fais monter a eux la fumée
ceux que Mary teint en son sein
vol, doux volutes parfumés
Dans ces songes névrotiques
se mélangent toutes les femmes
douces, amères, érotiques
les putains sans ectoplasme
Quand l'Alcool, les Femmes et Mary
auront rongé ma carcasse
je n'irai pas au paradis
quand sur moi grouilleront les rapaces
Alors là j'aurai oublié
oublié la vie, les tristesses
oubliée cette pluie glacée
oublié l'amour, les princesses
J'aimerais parfois tout oublier
oublier la vie, les tristesses
oublier ces lendemains glacés
oublier les tristes princesses
Oublier les amours déçus
souvenirs aigres, présent amer
les larmes froides, malheur de rue
âme vagabonde clouée a terre
Oublier toutes ces forets d'ombres
boueux rivages, glauques marécages
aveuglé par ces espoirs sombres
destin perdu, la vie comme cage
Oublier ce dégout permanent
le Noir, l'Horreur, l'amour, la Haine
éternel recommencement
sentiments sales, envies malsaines
Oublier cette mélancolie
temps révolus, moments heureux
amour passé, malaise chaque nuit
présent si pauvre, passé pompeux
Alors je plonge dans le Plaisir
simple, instantané, mortel
point de subtil, je ne veux que rire
je troque mes chaines contre des ailes
Sans 1 000 plaisirs pour moi la vie
est 100 fois pire que la mort
je veux assouvir mes envies
que l'Enfer soit pavé d'or
Alors j'appelle a moi tous les sains
fais monter a eux la fumée
ceux que Mary teint en son sein
vol, doux volutes parfumés
Dans ces songes névrotiques
se mélangent toutes les femmes
douces, amères, érotiques
les putains sans ectoplasme
Quand l'Alcool, les Femmes et Mary
auront rongé ma carcasse
je n'irai pas au paradis
quand sur moi grouilleront les rapaces
Alors là j'aurai oublié
oublié la vie, les tristesses
oubliée cette pluie glacée
oublié l'amour, les princesses