Complainte estivale
Quand enfin finit le temps des lourdes averses
des vents froids glaçant mon âme jusqu'au trefonds
quand les lourds nuages, monstrueuses prophetesses
s'en vont enfin, delivrance de l'horizon
Quand s'annonce le retour de l'astre de feu
que le pavé semble embrasser pour ses lumieres
quand les femmes sont belles et les hommes sont heureux
mon âme demeure captive de son enfer
car meme les doux rayons de l'astre divin
qui plonge la ville dans une candeur nouvelle
ne sauraient me tirer de mon chagrin
de mon ennui sale profond et immortel
mon coeur qui ne connait ni printemps ni été
a jamais de l'hiver restera prisonnier
Spleen-et-Ideal
Spleen... Spleen... Spleen... Ideal ?
Mercredi 25 février 2009 à 12:05
Lundi 23 février 2009 à 21:44
Encore un froid dimanche morne. La pluie tombe sur la rue faisant luire l'asphalte sous la
pâle lueur des reverberes. Je marche sur le trottoir mouillé le long des vitrines fermées par
des lourds rideaux metalliques. Le froid et la plui transperce mon bombers. Mon crâne rasé
ne me protege pas de cette pluie et mon visage ruisselle de fines goutelettes.
La ville est vide, vide comme mes poches et comme mon esprit. Mes pas sans but me menent a
la gare. Des wagons de marchandises rouillés gisent là, abandonnés depuis des années, livrés
aux assauts du temps et de l'eau. Bientot il ne restera que de vieilles carcasses de fer, sans
forme et sans vie.
Sur le parking desert où les rares voyageurs laissent leur voiture, je choure un signe
mercedes. Il viendra accompagner ceux que j'ai deja sur mon cuir.
pâle lueur des reverberes. Je marche sur le trottoir mouillé le long des vitrines fermées par
des lourds rideaux metalliques. Le froid et la plui transperce mon bombers. Mon crâne rasé
ne me protege pas de cette pluie et mon visage ruisselle de fines goutelettes.
La ville est vide, vide comme mes poches et comme mon esprit. Mes pas sans but me menent a
la gare. Des wagons de marchandises rouillés gisent là, abandonnés depuis des années, livrés
aux assauts du temps et de l'eau. Bientot il ne restera que de vieilles carcasses de fer, sans
forme et sans vie.
Sur le parking desert où les rares voyageurs laissent leur voiture, je choure un signe
mercedes. Il viendra accompagner ceux que j'ai deja sur mon cuir.
Lundi 23 février 2009 à 21:38
Je me reveille il est midi
j'ai fait la fete toute la nuit
dans la bouche un gout amer
un odeur trop familiere
qu'est ce que j'ai fait j'me souviens plus
encore une fois j'ai bien trop bu
passé la nuit dans l'caniveau
c'est mieux qu'au com' ou a l'hosto
a ce regime j'vivrai pas vieux
qu'importe si j'peux crever heureux
mes potes, d'la biere et du whisky
et la vie devient jolie
j'ai pas besoin d'me prendre une ligne
j'ai qu'a ouvrir une bibine
et meme si j'passe par le coma
tous les soirs on r'mettra ça !
j'ai fait la fete toute la nuit
dans la bouche un gout amer
un odeur trop familiere
qu'est ce que j'ai fait j'me souviens plus
encore une fois j'ai bien trop bu
passé la nuit dans l'caniveau
c'est mieux qu'au com' ou a l'hosto
a ce regime j'vivrai pas vieux
qu'importe si j'peux crever heureux
mes potes, d'la biere et du whisky
et la vie devient jolie
j'ai pas besoin d'me prendre une ligne
j'ai qu'a ouvrir une bibine
et meme si j'passe par le coma
tous les soirs on r'mettra ça !
Lundi 23 février 2009 à 21:33
J'aimerais tout oublier. Oublier les amours perdus et les amours passés. Oublier qu'aujourd'hui n'a de sens que précéder demain. Oublier que demain ne sera qu'un autre hier et qu'hier ne fut qu'un demain passé. Oublier la solitude morne ou m'a plongé la fatigue d'un ennui sans fin. Oublier qu'ici bas plus rien n'a de sens. Oublier la vie. L'oublier, Elle. Oublier le passé heureux qui m'entraine vers une mélancolie inutile. Oublier le passé pour decouvrir un nouvel avenir. Que demain ne soit plus hier et que la vie reprenne du gout.
J'aimerais un changement. J'aimerais passer a autre chose. Effacer ce moi pour, non pas revenir en arriere mais aller de l'avant. J'aimerais etre nouveau, tout recommencer. Différemment. J'aimerais sourrir, rire, voire meme pleurer. J'aimerais retrouver mes émotions enfouies sous l'insignifiance de la banalité de la vie.J'aimerais etre heureux, etre heureux avec Toi. J'aimerais redecouvrir l'Amour. J'aimerais comme le Phenix, renaitre de mes cendres grises pour redevenir l'oiseau flamboyant.
Mais c'est impossible. Je ne m'empêche moi meme d'atteindre mon but par peur de l'inconnu. L'ennui est reposant et il est si facile de s'y enfoncer. En sortir demande tellement plus d'efforts et la vie est tellement pleine d'imprévus que je prefere me terrer au fond de mes pensées. Pourquoi agir quand on peut rever ? L'action force l'agitation, le reve ne demande que sommeil.
J'aimerais un changement. J'aimerais passer a autre chose. Effacer ce moi pour, non pas revenir en arriere mais aller de l'avant. J'aimerais etre nouveau, tout recommencer. Différemment. J'aimerais sourrir, rire, voire meme pleurer. J'aimerais retrouver mes émotions enfouies sous l'insignifiance de la banalité de la vie.J'aimerais etre heureux, etre heureux avec Toi. J'aimerais redecouvrir l'Amour. J'aimerais comme le Phenix, renaitre de mes cendres grises pour redevenir l'oiseau flamboyant.
Mais c'est impossible. Je ne m'empêche moi meme d'atteindre mon but par peur de l'inconnu. L'ennui est reposant et il est si facile de s'y enfoncer. En sortir demande tellement plus d'efforts et la vie est tellement pleine d'imprévus que je prefere me terrer au fond de mes pensées. Pourquoi agir quand on peut rever ? L'action force l'agitation, le reve ne demande que sommeil.
Samedi 31 janvier 2009 à 19:27
Ennui
Quand les heures paraissent des jours.
Quand les jours paraissent des mois. Engoncé dans la crasse grise de la mélancolie.
Quand meme le soleil qui brille au dehors ne penetre pas les carreaux mornes de mes yeux. Me yeux qui ne voient plus que l'ombre morbide de la vie.
Quand le souvenirs rejaillissent du temps perdu des amants heureux.
Quand la volonté a quitté mon corps, mort d'avoir tout perdu.
Quand au lieu de la liberté je ne trouve que le goût amer du plomb qui me tasse sans fin dans les trefonds de ma memoire.
Je suis seul, seul comme le naufragé perdu sur son ecueil alors qu'autour de lui la colere des flots se dechaine. Comme lui je ne vois pas et dedaigne la barque venue me secourir. Meme les lames en furie ne parviennent pas a me tirer de ma torpeur sale de melancolie terne. Je reste inlassablement sourd et me terre dans le gouffre sans fin de mon Ennui.
Ma lacheté se refuse a me faire voir le jour plus cruel encore et ni la Mort, ni le Vin, ni les Femmes ne sauraient m'en déloger.
Comme j'envie le gisant dans son tombeau qui a abandonné les douleurs de la vie.
Comme j'envie l'Oiseau des cieux infinis qui detient la clef du monde.
Moi je ne suis qu'un malheureux, enfermé dans les couloirs, sombres labyrinthes de l'existence. Je me suis moi meme poussé dans ce puit etroit dont je ne peux sortir. Je ne puis plus trouver en moi la volonté de saisir les milles cordes qui me sont tendues. Borné aveugle que je suis ! Je n'ai meme plus de regrets, tout m'indiffere.
Ni la Pluie ni les Flammes ne me touchent. Douleur et bonheur sont pour moi egal.
L'Ennui devore mon ame, et je realise alors que je suis mon propre bourreau.
Quand les heures paraissent des jours.
Quand les jours paraissent des mois. Engoncé dans la crasse grise de la mélancolie.
Quand meme le soleil qui brille au dehors ne penetre pas les carreaux mornes de mes yeux. Me yeux qui ne voient plus que l'ombre morbide de la vie.
Quand le souvenirs rejaillissent du temps perdu des amants heureux.
Quand la volonté a quitté mon corps, mort d'avoir tout perdu.
Quand au lieu de la liberté je ne trouve que le goût amer du plomb qui me tasse sans fin dans les trefonds de ma memoire.
Je suis seul, seul comme le naufragé perdu sur son ecueil alors qu'autour de lui la colere des flots se dechaine. Comme lui je ne vois pas et dedaigne la barque venue me secourir. Meme les lames en furie ne parviennent pas a me tirer de ma torpeur sale de melancolie terne. Je reste inlassablement sourd et me terre dans le gouffre sans fin de mon Ennui.
Ma lacheté se refuse a me faire voir le jour plus cruel encore et ni la Mort, ni le Vin, ni les Femmes ne sauraient m'en déloger.
Comme j'envie le gisant dans son tombeau qui a abandonné les douleurs de la vie.
Comme j'envie l'Oiseau des cieux infinis qui detient la clef du monde.
Moi je ne suis qu'un malheureux, enfermé dans les couloirs, sombres labyrinthes de l'existence. Je me suis moi meme poussé dans ce puit etroit dont je ne peux sortir. Je ne puis plus trouver en moi la volonté de saisir les milles cordes qui me sont tendues. Borné aveugle que je suis ! Je n'ai meme plus de regrets, tout m'indiffere.
Ni la Pluie ni les Flammes ne me touchent. Douleur et bonheur sont pour moi egal.
L'Ennui devore mon ame, et je realise alors que je suis mon propre bourreau.