To Mary
Mary, toi tendre et douce
or dans mes miseres
a la vie comme source
lumiere dans les tenebres
sentiment d'inconscience
aux douceurs parfumées
une nouvelle obediance
des plaisirs dillatés
sur un lit embrumé
de desirs interdits
mon esprit envolé
un lointain paradis
si le roi ne t'aime pas
Mary c'est parceque
son esprit est trop bas
son or lui bouche les yeux
pour moi, Mary tu es
un nouveau soleil vert
le plaisir en fumée
amour mêlé a terre
pyramide dans ma tête
nouvelle mythologie
solitaire Cosette
meandres de l'esprit
quand tout devient simple
miracles en fusion
qu'importe ce qu'il advient
nocives oraisons
seul et unique amour
malsain, amer, profond
devore sombre vautour
mon âme jusqu'aux tréfonds
avec Toi je m'endors
doux songes névrotiques
sommeil pavé d'or
paradis heretiques
Spleen-et-Ideal
Spleen... Spleen... Spleen... Ideal ?
Samedi 31 janvier 2009 à 19:11
Jeudi 29 janvier 2009 à 21:46
Dans les rue passent les hommes et les femmes. Regarde les passer, préssé, oppréssés. Regarde le, costume et malette aller ou revenir du boulot, bourgeois paisible, casé avec femmes et enfant. Sa vie ne sera plus qu'une ligne doite, plate et morne. Sa vie il ne la regarde pas, pas plus qu'il ne regarde cette rue et ses passants. Seuls comptent ses petits problemes, ses impots, sa bagnole, son train train. Il ne regarde personne et personne ne le regarde. C'es un fantome, inconsistant, translucide et inutile.
Dans cette rue il a ce vieux poivrot, lui non plus ne voit pas. Ses yeux sont tombés au fond d'un flacon depuis longtemps deja. Il attend la mort, mais meme elle la fuit. Il n'a plus rien a esperer. Il essaye de voyager dans une bouteille mais son retour n'est que plus dur. Il deambule du matin au soir dans cette rue. Il est seul et triste. Mais personne n'y prete attention.
Dans un coin sous un porche, dort un vieux clochard, ivre mort. Cette rue est sa seule famille. Il mendie quelque pieces mais sans espoir. Le bourgeois passe pres de lui sans meme baisser les yeux. Comme le vieux poivrot il n'a pour seule amie qu'une bouteille. Cette bouteille est une navire, elle le porte, l'espace de quelques heures vers des rivages moins gris. Les gens ne veulent pas le voir, par peur d'etre touchés, contaminés par sa decrepitude. Ils veulent mettre le plus dee distance entre cet homme et eux, ils ne voient plus l'etre humain mais que le dechet. Quand celui ci leur quemande une piece, ils detournent les yeux et pressent le pas. A defaut d'un euro, un sourire lui aurait suffit.
Mais sur ce trottoir il y a aussi ce gamin qui courtt en riant. La joie luit dans ses yeux. Son rire illumine la rue plus surement que le soleil rougeoyant de cette fin d'apres midi. Il regarde le clochard, et lui sourit, d'un sourire vrai, sincere, sans arrieres pensées. Mais sa mere lui prend la main et l'entraine en lui defendant de s'approcher encore de ce genre de personnes.
Dans cette rue il y a moi, je contemplela vie de ma cité qui malgré tout n'est pas si grise. Dans la lueur du soleil couchant {je pense a toi, a notre amour qui serait si merveilleux. Qui durerait la vie entiere. Et je nous imagine, tous les deux, dans une rue semblable a celle ci dans quelques années. Comment seront nous ? Qui serons nous ?} Peu importe, seul compte le l'instant present, il faut le savourer comme on savoure une bouffée d'air frais, sans penser au lendemain.
Fin alternative (entre les {}) :
...j'imagine le futur, dans un, 5 ans, 10 ans, qui serai je ? Ou serai je ? Surement serai je encore assi dans une rue comme celle là et je repenserai a toi, a notre amour oublié depuis si longtemps deja.
Dans cette rue il a ce vieux poivrot, lui non plus ne voit pas. Ses yeux sont tombés au fond d'un flacon depuis longtemps deja. Il attend la mort, mais meme elle la fuit. Il n'a plus rien a esperer. Il essaye de voyager dans une bouteille mais son retour n'est que plus dur. Il deambule du matin au soir dans cette rue. Il est seul et triste. Mais personne n'y prete attention.
Dans un coin sous un porche, dort un vieux clochard, ivre mort. Cette rue est sa seule famille. Il mendie quelque pieces mais sans espoir. Le bourgeois passe pres de lui sans meme baisser les yeux. Comme le vieux poivrot il n'a pour seule amie qu'une bouteille. Cette bouteille est une navire, elle le porte, l'espace de quelques heures vers des rivages moins gris. Les gens ne veulent pas le voir, par peur d'etre touchés, contaminés par sa decrepitude. Ils veulent mettre le plus dee distance entre cet homme et eux, ils ne voient plus l'etre humain mais que le dechet. Quand celui ci leur quemande une piece, ils detournent les yeux et pressent le pas. A defaut d'un euro, un sourire lui aurait suffit.
Mais sur ce trottoir il y a aussi ce gamin qui courtt en riant. La joie luit dans ses yeux. Son rire illumine la rue plus surement que le soleil rougeoyant de cette fin d'apres midi. Il regarde le clochard, et lui sourit, d'un sourire vrai, sincere, sans arrieres pensées. Mais sa mere lui prend la main et l'entraine en lui defendant de s'approcher encore de ce genre de personnes.
Dans cette rue il y a moi, je contemplela vie de ma cité qui malgré tout n'est pas si grise. Dans la lueur du soleil couchant {je pense a toi, a notre amour qui serait si merveilleux. Qui durerait la vie entiere. Et je nous imagine, tous les deux, dans une rue semblable a celle ci dans quelques années. Comment seront nous ? Qui serons nous ?} Peu importe, seul compte le l'instant present, il faut le savourer comme on savoure une bouffée d'air frais, sans penser au lendemain.
Fin alternative (entre les {}) :
...j'imagine le futur, dans un, 5 ans, 10 ans, qui serai je ? Ou serai je ? Surement serai je encore assi dans une rue comme celle là et je repenserai a toi, a notre amour oublié depuis si longtemps deja.
Jeudi 29 janvier 2009 à 21:19
Money !
Paroles : Spleen et Ideal
Musique : Nada!
-Intro-
Sous le regne de l'argent
plus beaucoup de libertés
des imbeciles comme dirigeants
esclaves des grosses sociétés
le business les medias la politique
tout ça aujourd'hui ne fait plus qu'un
la force a ceux qui ont du fric
et la mort pour ceux qui n'ont plus rien
Ref :
Money ! face aux inégalités (Hey!)
Money ! rentre dans l'illegalité (Hey!)
Money ! tu les envoies chier (Hey!)
Money ! choisis ta propre destinée (Hey!)
pour du pognon ils font la guerre
et rien ne peut les stopper
meme l'ONU ne peut rien faire
face a l'alliance de gros cons armés
ils bombardent pour de l'or noir
et apelle ça « liberation »
chez les civils le desespoir
et les tortures dans les prisons
tout ça helas n'est pas un conte
ils sont coupables de barbarie
et ils osent sans aucune honte
comparer l'Irak a l'Algérie
le fric, le nerfs de la guerre
devenu plus qu'un dicton aujourd'hui
c'n'est plus vraiment un mystere
voyez donc les etats unis
-Refrain-
leurs putains de gaz a effet de serre
asphyxient notre atmosphere
ils assassinent nos rivieres
et empoisonnent notre pauvre terre
avec leurs merdes OGM
qui leur rapportent des millions
pour Monsanto pas d'probleme
qui a parlé de corruption?
-Refrain-
Quand en Amerique du sud
ils organisent les coups d'etats
pour le peuple la vie est rude
tel est l'boulot d'la CIA
Petit voyage en Afrique
comment se porte la dictature
ici aussi au nom du fric
la liberté a la vie dure
-Refrain-
ils laissent crever de faim
des populations entieres
seuls comptent leurs propres biens
ils se foutent de la misere
Face aux emeute de la faim
pour eux c'est la panique
serait ce bientôt la fin
de c'putain d'empire du fric
-Outro-
Paroles : Spleen et Ideal
Musique : Nada!
-Intro-
Sous le regne de l'argent
plus beaucoup de libertés
des imbeciles comme dirigeants
esclaves des grosses sociétés
le business les medias la politique
tout ça aujourd'hui ne fait plus qu'un
la force a ceux qui ont du fric
et la mort pour ceux qui n'ont plus rien
Ref :
Money ! face aux inégalités (Hey!)
Money ! rentre dans l'illegalité (Hey!)
Money ! tu les envoies chier (Hey!)
Money ! choisis ta propre destinée (Hey!)
pour du pognon ils font la guerre
et rien ne peut les stopper
meme l'ONU ne peut rien faire
face a l'alliance de gros cons armés
ils bombardent pour de l'or noir
et apelle ça « liberation »
chez les civils le desespoir
et les tortures dans les prisons
tout ça helas n'est pas un conte
ils sont coupables de barbarie
et ils osent sans aucune honte
comparer l'Irak a l'Algérie
le fric, le nerfs de la guerre
devenu plus qu'un dicton aujourd'hui
c'n'est plus vraiment un mystere
voyez donc les etats unis
-Refrain-
leurs putains de gaz a effet de serre
asphyxient notre atmosphere
ils assassinent nos rivieres
et empoisonnent notre pauvre terre
avec leurs merdes OGM
qui leur rapportent des millions
pour Monsanto pas d'probleme
qui a parlé de corruption?
-Refrain-
Quand en Amerique du sud
ils organisent les coups d'etats
pour le peuple la vie est rude
tel est l'boulot d'la CIA
Petit voyage en Afrique
comment se porte la dictature
ici aussi au nom du fric
la liberté a la vie dure
-Refrain-
ils laissent crever de faim
des populations entieres
seuls comptent leurs propres biens
ils se foutent de la misere
Face aux emeute de la faim
pour eux c'est la panique
serait ce bientôt la fin
de c'putain d'empire du fric
-Outro-
Jeudi 29 janvier 2009 à 21:18
Casseur !
Paroles : Spleen et Ideal
Musique : Nada!
Dès l'debut de la manif
t'es toujours en 1ere ligne
foulard, capuche ou keffieh
t'es toujours bien planqué
pour echapper aux condés
aux matraques acérées
Casseur !
La batte de baseball bien levée
Casseur !
Le 1er pavé est lancé
Casseur !
Une vitrine en milles morceaux
tu gueules sales Capitalos !
Une clameur qui vient d'en bas
c'est surement la Brigada
toi au moins tu as la rage
quoi que montrent les reportages
Casseur !
Coktail molotov allumé
Casseur !
Face aux keufs t'es pas flippé
Casseur !
Face aux porc en uniforme
jamais tu ne te degonfles
CRS = SS
leurs lacrymos comme ziclon b
et pour chaque CRS a terre
combien de bavures policieres
Casseur !
Tu hurles à la resistance
Casseur !
Contre le fascisme de l'etat
Casseur !
Keupon, redskin ou anar'
tu te bats contre l'fascisme
a grands coup d'idées rebelles
aidé par quelque coktails
sous ton drapeau rouge et noir
tu sais bien qu'un de ces soirs
quoi qu'ils disent dans leur discours
l'anarchie aura son jour !
Casseur !
Rangeos ferrées et perfecto
Casseur !
Docs coquées et Harrington
Casseur !
Sous tous tes badges et tes bretelles
Casseur !
On sait bien qu'il y a un coeur !
(Chanson composée et interpretée par Nada! groupe de street punk breton)
Paroles : Spleen et Ideal
Musique : Nada!
Dès l'debut de la manif
t'es toujours en 1ere ligne
foulard, capuche ou keffieh
t'es toujours bien planqué
pour echapper aux condés
aux matraques acérées
Casseur !
La batte de baseball bien levée
Casseur !
Le 1er pavé est lancé
Casseur !
Une vitrine en milles morceaux
tu gueules sales Capitalos !
Une clameur qui vient d'en bas
c'est surement la Brigada
toi au moins tu as la rage
quoi que montrent les reportages
Casseur !
Coktail molotov allumé
Casseur !
Face aux keufs t'es pas flippé
Casseur !
Face aux porc en uniforme
jamais tu ne te degonfles
CRS = SS
leurs lacrymos comme ziclon b
et pour chaque CRS a terre
combien de bavures policieres
Casseur !
Tu hurles à la resistance
Casseur !
Contre le fascisme de l'etat
Casseur !
Keupon, redskin ou anar'
tu te bats contre l'fascisme
a grands coup d'idées rebelles
aidé par quelque coktails
sous ton drapeau rouge et noir
tu sais bien qu'un de ces soirs
quoi qu'ils disent dans leur discours
l'anarchie aura son jour !
Casseur !
Rangeos ferrées et perfecto
Casseur !
Docs coquées et Harrington
Casseur !
Sous tous tes badges et tes bretelles
Casseur !
On sait bien qu'il y a un coeur !
(Chanson composée et interpretée par Nada! groupe de street punk breton)
Jeudi 29 janvier 2009 à 21:15
Je sens le froid m'envahir. Ma vue se trouble, tout n'est plus que tenebres. Je sens le metal froid et tranchant se frayer un chemin dans mes tripes nouées. Je sens mon sang se rependre autour de moi. Plus je le sens couler, chaud et souple, plus je me sens froid et raide.
Je suis là, etendu, avec les ternes lumieres de cette station de métro et le regard des passants anonymes pour seul linceul. J'entends certains pousser des cris, des exclamation, la plupart tourne seulement les yeux en se disant
- « Bah, un camé de plus... Il l'avais surement bien merité. On est vraiment plus en sécurité nul part. »
Tous mes sens me quittent peu à peu. Je n'entends même plus les passants, je ne sens plus rien. Je suis mort. Mort poignardé dans un coin puant la pisse de la station Chatelet. Poignardé par un autre junkie qui m'avait filé pour me tirer ma dope.
Comme quoi la vie d'un homme ne vaut vraiment pas grand chose... en quelques minutes a peine, on passe du statut d'homme vivant au statut de cadavre repugnant, de cellules en activité en flaque de sang inerte. Tout ça pour une pauvre dose d'hero.
Vous avez bien raison ma ptite dame, on est plus en sécurité nul part.
Je m'enfuie, mon tresor bien planqué dans une poche de mon blouson. Je traverse en courant la foule des Anonymes. Ils ont du le trouver maintenant. Et apres... ce n'etait qu'un camé, qui ira le pleurer. Je n'ai pas de regrets a avoir, il aurait fait pareil. Ici c'est la jungle, tué ou être tué, il n'y a pas d'alternative. Et puis, sa mort me permettra de survivre, au moins un moment ; apres il faudra recommencer...
Je sors enfin du metro, je me jette dans la rue, le vent glacial du mois de novembre me pétrifie.
Je penetre dans un vieux bar miteux, le patron me connait et sait pourquoi je suis là. Il m'ouvre une petite porte qui donne sur le reste de l'immeuble, investi par les marginaux, les clodos, et les autres camés comme moi. Ceux qui comme nous se sont fait exclure, ou se sont exclus de cette société. Nous sommes des parias. C'est dans cette atmosphere puante et lourde de rancoeur, que je peux enfin profiter de mon butin, là où je vis mes seuls moments de bonheurs, artificiels. C'est toujours le meme rituel, la cuillere que l'on chauffe, la ceinture qui se ressert lentement autour de mon bras maigre et deja tellement troué, la seringue que l'on remplit (la meme que d'habitude evidemment) et enfin ce souffle, ce bonheur inimaginable qui monte en moi. La seringue tombe et se brise en pailettes de verre. Je m'ecroule, je ne me releverai pas... jamais.
Je suis ici, je baigne dans ma bave, ma pisse et ma gerbe. Je meurs doucement, grace a ce qui fut mon seul plaisir dans cette vie minable.
Je repense au gars que j'ai planté tout a l'heure... est ce qu'il a senti ça aussi ?
Et apres tout, je m'en fous... nous n'etions que deux camés... qui nous pleurera ?
Je suis là, etendu, avec les ternes lumieres de cette station de métro et le regard des passants anonymes pour seul linceul. J'entends certains pousser des cris, des exclamation, la plupart tourne seulement les yeux en se disant
- « Bah, un camé de plus... Il l'avais surement bien merité. On est vraiment plus en sécurité nul part. »
Tous mes sens me quittent peu à peu. Je n'entends même plus les passants, je ne sens plus rien. Je suis mort. Mort poignardé dans un coin puant la pisse de la station Chatelet. Poignardé par un autre junkie qui m'avait filé pour me tirer ma dope.
Comme quoi la vie d'un homme ne vaut vraiment pas grand chose... en quelques minutes a peine, on passe du statut d'homme vivant au statut de cadavre repugnant, de cellules en activité en flaque de sang inerte. Tout ça pour une pauvre dose d'hero.
Vous avez bien raison ma ptite dame, on est plus en sécurité nul part.
Je m'enfuie, mon tresor bien planqué dans une poche de mon blouson. Je traverse en courant la foule des Anonymes. Ils ont du le trouver maintenant. Et apres... ce n'etait qu'un camé, qui ira le pleurer. Je n'ai pas de regrets a avoir, il aurait fait pareil. Ici c'est la jungle, tué ou être tué, il n'y a pas d'alternative. Et puis, sa mort me permettra de survivre, au moins un moment ; apres il faudra recommencer...
Je sors enfin du metro, je me jette dans la rue, le vent glacial du mois de novembre me pétrifie.
Je penetre dans un vieux bar miteux, le patron me connait et sait pourquoi je suis là. Il m'ouvre une petite porte qui donne sur le reste de l'immeuble, investi par les marginaux, les clodos, et les autres camés comme moi. Ceux qui comme nous se sont fait exclure, ou se sont exclus de cette société. Nous sommes des parias. C'est dans cette atmosphere puante et lourde de rancoeur, que je peux enfin profiter de mon butin, là où je vis mes seuls moments de bonheurs, artificiels. C'est toujours le meme rituel, la cuillere que l'on chauffe, la ceinture qui se ressert lentement autour de mon bras maigre et deja tellement troué, la seringue que l'on remplit (la meme que d'habitude evidemment) et enfin ce souffle, ce bonheur inimaginable qui monte en moi. La seringue tombe et se brise en pailettes de verre. Je m'ecroule, je ne me releverai pas... jamais.
Je suis ici, je baigne dans ma bave, ma pisse et ma gerbe. Je meurs doucement, grace a ce qui fut mon seul plaisir dans cette vie minable.
Je repense au gars que j'ai planté tout a l'heure... est ce qu'il a senti ça aussi ?
Et apres tout, je m'en fous... nous n'etions que deux camés... qui nous pleurera ?